Le centre hyperbare de l’AP-HM dispose de trois caissons hyperbares : l’un dédié à la réanimation, l’autre aux patients atteints de pathologies chroniques mais pouvant rester assis, le dernier pour les patients invalides.
Grâce aux caissons hyperbares, l'on peut reproduire une pression équivalente à l’environnement subaquatique où la pression est proportionnelle à la profondeur. La thérapie hyperbare consiste à confronter les patients à une pression supérieure à la pression atmosphérique et à lui administrer de l’oxygène. Cette technique permet d’oxygéner des parties du corps qui ne reçoivent pas d’oxygène par la simple respiration. On appelle cette discipline l’oxygénothérapie hyperbare.
Cette thérapie est indiquée en cas d’accidents de décompression suite à un accident de plongée. Mais l’oxygénothérapie hyperbare est également indiquée dans d’autres pathologies :
- La lutte contre les infections graves
- La chirurgie vasculaire
- Les intoxications aux oxydes de carbone
- La cicatrisation des lésions compliquées
Le service participe à de nombreuses publications internationales.
Il coordonne le DESIU de Médecine de plongée et médecine Hyperbare, le DESIU d'Aide Médicale d'Urgence en milieu maritime et le CESU d'Aptitude et de Soutien Sanitaire à la Médecine de Plongée.
Il coordonne la délocalisation de l'urgence maritime à la Réunion et à Mayotte
Les principaux axes de recherche sont :
- Physiologie et physiopathologie en condition d'oxygénation extrême
- Intérêt de la virtopsie chez le plongeur décédé
- Amélioration du taux de fécondation par l'OHB en fécondation in vitro
En 2017, 3 nouveaux axes de recherche sur la noyade, la cicatrisation et l'aéronautique avec le centre d'essai en vol d'Istres, Air Liquide section défense et Airbus...